Le spectacle est précédé à 15h d’une conférence animée par l’historien Vincent Auzas autour de la question de comment transmettre l’histoire. Pour l’accompagner seront présentes deux invitées, Caroline Daviaud, médiatrice culturelle à Musé’Al, et Véronique Gagliardi, diplômée de recherche en histoire et archéologie médiévale.
L’Histoire, c’est son dada ! Jean-Philippe monte sur ses grands chevaux et se prend pour un chevalier. Sa mission ? Redonner du sens à l’Histoire, cette matière si propice à éveiller l’esprit critique.
Après “La Décroyance” en 2015, premier volet d’un triptyque de conférences gesticulées traitant du savoir et ses transmissions/manipulations. Avec ce nouvel opus, il s’attaque à l’analyse des mécanismes d’élaboration du programme scolaire d’histoire et de ses enjeux politiques.
L’Histoire à l’école est la seule matière scientifique mise sous tutelle politique. Les enseignants sont mis en tension. D’un côté, des attentes ministérielles très exigeantes, de l’autre les attentes de la société et celles des élèves.
L’étude des manuels récents interpelle. Pourquoi demeurent sous silence les luttes ouvrières, les personnalités féminines ou ethniques ? Que souhaite-t-on lorsque le fait religieux envahit les manuels alors que disparaît l’histoire quotidienne et sociale des humains ? En fouillant ce qu’il appelle les « poubelles » de l’Histoire, Jean-Philippe Smadja se penche sur ces siècles ignorés ou dénigrés. Mais c’est en arpentant ces recoins – et notamment le Moyen Age – que l’on trouve les racines de notre société moderne.
Mise en scène Grégoire Terme • Écriture, jeu Jean-Philippe Smadja